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la grande deconnexion - Page 18

  • Money Power

    necronomie

     

     

     

    J’ai souvent eu l’occasion de le dire : Je considère que ne pas voter est un acte insurrectionnel. L’unique façon de dire à tous les politiques : dégagez…Pourquoi seraient-ils les seuls à bénéficier de la protection de l’emploi ???

    A quoi attribuer l’écart entre le diagnostic éclairant le sommet de l’état (fracture sociale travailler plus pour gagner plus, le changement c’est maintenant) et l’incapacité d’y remédier ?

    Soit les politiques font ce qu’ils peuvent mais n’y arrivent pas…Ce qui pose quand même le problème de leurs compétences, soit ce sont les salariés déguisés de la Money Power.

    Avec la nomination de Laurence Boone égérie de la Money Power à l’Elysée, la réalité apparait désormais aux yeux de tous.

    Hollande a fait finalement le même choix qu’Obama en son temps avec Timothy Geithner c’est-à-dire prendre comme conseillers ceux qui ont cassé le tuyau en présumant qu’ils sauront le réparer.

    Fin des illusions, partout dans le monde on sauve les banquiers, pour le reste de l’humanité, il y a le football.  Jamais dans l’histoire des démocraties de marché les peuples n’auront été à ce point trahis.

    L’heure du châtiment des neufs orifices approche. Tout ce que nous avons pu écrire depuis plus de sept ans arrive.

    Nous sommes dans la grande déconnexion…

    Nos idées gagnent du terrain...

    http://www.slate.fr/story/88389/remaniement-elysee-boone

     

    Nécronomiquement votre

     

    PS: Conseil lecture

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  • La Grande Déconnexion

     

    EN 2014 dans la zone Euro, des signaux gouvernementaux motivaient les foules  et propulsaient les êtres par légion leur intimant l’ordre de dépasser d’une tête ou d’un talon les peuples voisins avec lesquels nous devions mutualiser nos intérêts divergents, suprême paradoxe, dans une marche forcée vers le fédéralisme, notre destin programmé.

    De choc en pacte se précisait l’impact.

    Cela s’appelait la compétitivité

     Le concept était difficile à comprendre sauf pour celui qui maîtrise l’art étrange de tendre les bras vers celui qui veut les lui couper.

    Chaque peuple était un ami et un concurrent qui pouvait à tout moment te piquer du bizzness parce qu’il était plus attractif en baisse des salaires que l’on appelait pudiquement le coût du travail.

    Les Market friendly galvanisés tentaient de promouvoir l’idée ridicule que le Marché maîtrise la promesse d’un droit au bonheur dans un paradis promis.

    Un  Paradis de stress et de paillottes pour la légion des damnés dont les rangs grossissaient journellement et qui sentait confusément que rester accroché à une falaise de marbre serait un objectif inatteignable.

    De nouveaux amis apparaissaient, des amis qui ne prêtaient pas d’argent, n’étaient d’aucune utilité et n’apportaient aucune solution.

    Des amis avec lesquels, on ne pouvait  partager que la sous-France.

    Beaucoup se trouvaient plus près de la mer (l'Amer) que des coquillages essayant déjà difficilement de ne pas sombrer vers le chômage et le hors d’usage.

     Ils ne seraient jamais des êtres de désir dans la compétition, tout juste espéraient t’ils être sauvés comme des produits de l’économie sans trop y croire. Sur le fond, ils ne souhaitaient pas vraiment accompagner cette mutation dans laquelle ils ne pourraient que croiser le bonheur.

     

    Mutation pour les uns, Grande Déconnexion pour les autres…

  • La Grande Déconnexion

     

    A écouter les vœux aveux d’impuissance d’un Président élu sur un vrai diagnostic « combattre le capitalisme financier » mais dans l’incapacité d’y remédier on peut se dire que finalement, il n’existe de dandy que jusqu’au lit.

    Dicton nécronomique : "Promettre, promettre jusqu’à mettre, une fois que tu as mis,  plus rien de ce que tu as promis. »

    Faire peser une responsabilité sociale sur les entreprises moyennant une baisse des charges est une abstraction aussi absurde que faire peser sur l’éducation nationale la démission des parents motivés par les allocations familiales.

    Réduire les dépenses publiques et sociales, abreuver les banques de liquidités, rien à ce jour n’a marché car il est dans la logique du capitalisme financier de rentabiliser l’inutile plutôt que d’accorder des faveurs aux entreprises dont l’utilité publique exige beaucoup et rapporte peu.

    Un pacte pour vous, l’impact pour nous…

    Et voici donc venu le temps non pas des cerises mais celui des politiques dont l’unique mission sera de réduire les dépenses jusqu’à la fin du quinquennat en évitant une insécurité sociale grandissante qui propulse les ministres de l’intérieur en futurs présidentiables et en Sex Symbols.

     Vidéo protection et Big Data yoyo… (kes que t’as sous ton grand chapeau/// portail =chapeau).)  Il y a des mots et des gestes que l’on ne peut dire ou faire…Un seul individu pouvant déstabiliser la république indivisible. Assange et Snowden avaient raison…

    Ainsi donc, l’année en cours et la fin des emplois aidés marqueront la fin d’un projet économique associé à un projet de survie sociale. Les gouvernants prétendument appelés décideurs seront définitivement perçus comme les salariés déguisés de la Money Power et les derniers privilégiés.

    Le plus stupéfiant est leur méconnaissance de l’économie et des métiers du marketing. Il  y a quelques années lorsque j’expliquai que le localisme était l’ultime rempart face à la mondialisation, je passais pour un être régressif d’extrême droite. Depuis les gouvernants se sont emparés de l’idée constatant de fait que l’acte d’achat est plus important que le droit de vote dans les démocraties de marché mais leurs tentatives de labellisation sont infructueuses car la valeur d’échange est depuis belle lurette inférieur à la valeur d’usage et que les marques survivent aux hommes.

    En clair le middle marketing n’existe plus, seul subsiste le low cost et le luxe, le slip français coincé entre les slips pakistanais et les caleçons Calvin Klein n’a pas sa place dans l’hypermarché mondial.

    On peut surfer sur la vague mais dans un monde de représentation mondialisé, le plus fort finit toujours par l’emporter/ On apprend cela normalement dans les cours de récré… We play together we pay together…

    Il en est de même dans l’économie numérique où à part quelques pépites françaises, les logiciels sont tous américains et documentés en anglais. La messe s’est dite, il y a trente ans à l’époque où nous étions au minitel. L'ami Jeff Bezos et Amazon sont là pour nous le rappeler.

    C’est pourquoi, même  les dealers de banlieues encaissent en euros mais parlent en dollars conscients dans leur inconscience qu’ils jouent dans le modelé américain.

     

    Il ne s’agit plus de combattre mais de tomber à genoux comme les sociaux libéraux autrefois sociaux-démocrates ou de s’agenouiller comme les Market Friendly devant la réalité. Il faut avoir de la buée sur son cerveau comme sur un casque de moto pour s’en remettre au MEDEF pour la création d’emploi car si tel était le cas, mieux vaudrait basculer immédiatement dans le libéralisme le plus total et considérer que la précarité est préférable au chômage de masse dans un pays de rentier encore porté par l’investissement immobilier et les crédits sans crédits de vingt ou trente ans. Cherchez l’erreur…Quelle naïveté…Le passage de la nature à la culture, c’est le passage du cru au cuit, le plat semi cuisiné n’existe pas plus que n’existera le social libéralisme…Coincé entre la planche à billet et la déflation salariale.

     Schumacher, fils putatif d’Enzo Ferrari depuis la mort prématuré de Dino nous rappelle que la mort elle-même peut être active et que l’état critique si il est médiatique peut être bankable car toute sortie historique ne peut se faire que par le haut…

    A quoi sert un homme juste si son sang se glace dans les veines au moindre froid ?

    Nous n’attendons pas des politiques de la gestion ou de l’administration mais de la création…Faute de quoi, ils perdront leur légitimité et cela sera La Grande Déconnexion…Nous y sommes…

    PS : Comme dit l’ami Momo, si vous  avez besoin de recettes fiscales, libéralisez le cannabis comme dans le Colorado…

    C’est  ça le libéralisme avancé non hypocrite...

     

    http://necronomie.blogspirit.com/archive/2007/05/14/histoire-secr%C3%A8te-et-politique-du-papier-%C3%A0-rouler-ou-le-marke.html